6- Comment sauver ma peau, ses besoins fondamentaux

Dossier: MA PEAU 6

Maintenant que vous savez tout sur l’anatomie de la peau et les mécanismes internes ou externes du vieillissement cutané, que vous en avez les yeux qui piquent et le cerveau au bord du court-circuit… Nous n’allions pas vous laisser tomber comme ça !

Voyons maintenant ce que nous pouvons faire pour limiter les dégâts, les réparer au mieux ou les éviter. Quoi qu’il en soit, il n’est jamais trop tard pour prendre soin et améliorer l’aspect de votre peau.

Prendre soin de soi et de sa peau

En adoptant une bonne hygiène de vie, en évitant les abus d’exposition au soleil et en choisissant une alimentation saine et équilibrée, vous ferez déjà un magnifique cadeau à votre peau et à votre organisme tout entier… Qui vous le rendra au centuple !

Les soins cosmétiques constituent un moyen complémentaire très efficace pour préserver votre peau des ravages du temps, à condition d’être intégrés aux principes énoncés ci-dessus… Si l’offre cosmétique est pléthorique et les promesses qui s’y rattachent plus magiques les unes que les autres, qu’en est-il du mode et du champ d’action d’un cosmétique sur la peau ? Que pouvons-nous raisonnablement en attendre ? En promoteurs d’une cosmétique bio sur mesure, nous avons choisi de nous pencher plus particulièrement sur la dimension naturelle des produits et sur les pouvoirs et les limites des ingrédients issus de la nature.

Les nécessités fondamentales d’une peau saine sont plutôt sommaires : la peau a besoin d’être propre, hydratée et protégée. Passé 45 ans, on peut y ajouter : réparée et stimulée. À chacun de ces besoins correspondent des interventions sur des zones spécifiques de la peau :

  • La propreté ne concerne que la surface de la peau afin de la débarrasser des déchets accumulés dans la journée : maquillage, pollution, transpiration… Toute intervention trop invasive comme l’usage de produits trop décapants ou de gommages trop fréquents ou agressifs entraine une altération plus ou moins importante de la couche cornée qui perd alors tout ou partie de ses facultés protectrices… Et nous le fait savoir par un phénomène assez simple :
    ACTION – RÉACTION ! Voilà pourquoi par exemple, un décapage en règle destiné à « sécher » un peu une peau grasse entraîne de suite une surproduction de gras (sébum) par la peau qui cherche à reconstituer sa barrière protectrice.
  • L’hydratation permet d’améliorer ou de maintenir l’équilibre en eau de l’épiderme. Un cosmétique hydratant n’a pas vocation à hydrater les couches profondes de la peau qui bénéficient d’un apport interne d’eau par l’importante vascularisation qui les irrigue. L’hydratation cosmétique concerne essentiellement la couche cornée.

Idéalement, l’hydratation des couches supérieures de notre peau est assurée naturellement depuis l’intérieur de l’organisme. En effet, le derme constitue un véritable réservoir hydrique dans lequel l’épiderme puise l’eau qui lui est nécessaire avant qu’elle ne s’évapore de façon imperceptible en surface (perte insensible en eau ou PIE qui correspond à une déshydratation normale et continue entraînant l’élimination d’environ 500ml d’eau par jour).

Mais avec le temps, le derme et l’épiderme ont tendance à se désolidariser entraînant une réduction de la surface d’échange entre ces deux couches cutanées et une diminution importante du passage de l’eau du derme vers l’épiderme. Par ailleurs, la qualité du film hydrolipidique cutané s’altère… Et la peau se déshydrate, la couche cornée se «rétracte», se creuse, se ridule : la peau perd son aspect rebondi.

Le champ d’action d’un cosmétique hydratant se résume à améliorer l’efficacité de la barrière cutanée, en corrigeant certaines carences et de limiter la perte en eau. Pour cela, il est d’usage de combiner l’action de 3 groupes de substances différentes : (a) les humectants qui captent et retiennent l’eau dans la couche cornée, (b) et (c) les composants filmogènes qui agissent à la surface de la peau, (d) les substances identiques ou proches de celles qui constituent le ciment intercellulaire de l’épiderme.

L’hydratation par PHI Essentiel…

Elle fait intervenir l’ensemble de ces éléments à travers des composants naturels qui ont la particularité de savoir faire plusieurs choses à la fois, contrairement à de nombreuses substances issues de la chimie lourde que l’on retrouve dans bon nombre de cosmétiques conventionnels.

(a) Ainsi, les sucres et acides aminés de l’Aloe Vera comme ceux de la pulpe de Baobab ou de l’algue Chondrus Crispus sont dotés de capacités hygroscopiques, c’est-à-dire qu’ils se comportent comme des éponges. Pénétrant au cœur des cellules, ils attirent et retiennent l’eau. Pour la plupart présents naturellement dans la peau, ils constituent un facteur naturel d’hydratation (NMF) à l’instar de la glycérine.

(b) L’acide hyaluronique, l’algue Chondrus Crispus encore, ou le collagène du mucus d’escargot ont le pouvoir de retenir l’eau en formant un film aqueux très fin à la surface de la peau tout en la laissant respirer. Ce « coussinet » rempli d’eau lisse la peau et lui donne un toucher doux et souple.

(c) Pour les peaux très sèches, le beurre de karité permet la formation d’un film imperméable à la surface de la peau, tout comme la cire d’abeille ou l’huile de paraffine utilisée dans la majorité des cosmétiques conventionnels (à noter que contrairement au beurre de karité, c’est là sa seule « qualité » et un sacré défaut pour de nombreuses peaux asphyxiées !). Ces films occlusifs sont déconseillés aux peaux plus grasses en raison de leur potentiel comédogène. De nombreux autres corps gras issus du monde végétal ont des pouvoirs filmogènes variables et offrent un choix considérable en fonction de la nature de la peau à laquelle ils sont destinés.

(d) Grâce à leur extraordinaire affinité avec notre peau, les substances actives des huiles végétales peuvent pénétrer très profondément dans l’épiderme. Le ciment intercellulaire de notre épiderme est formé principalement de céramides, phospholipides, et d’acides gras polyinsaturés (acides linoléique et linolénique) communément appelés AGPI. Ces AGPI entrent dans la composition des céramides cutanées.

Ces derniers s’associent à la partie protéique des cornéocytes pour jouer un rôle majeur dans la fonction barrière de l’épiderme, notamment dans le contrôle de la déperdition d’eau. En apportant des AGPI à la peau, les huiles végétales vont contribuer à l’effet « hydratant » en permettant à l’épiderme de reconstituer sa fonction barrière. Les huiles d’Argan, d’Onagre, de Bourrache, de Pépin de raisin… Ont toutes à ce titre des qualités « anti-déshydratation » indéniables. Les acides gras du beurre de karité sont également des constituants naturels du ciment intercellulaire et du film hydrolipidique cutané. Ses phytostérols renforcent la membrane des cellules afin de protéger leur intégrité et potentialiser leur activité.

La protection de notre peau fait normalement partie intégrante de ses propres fonctions, c’est le rôle de notre couche cornée. Mais face aux agressions extérieures parfois excessives qu’elle subit et selon notre âge et la santé de notre peau, un surcroit de protection est parfois indispensable. C’est le cas des épidermes desséchés qui nécessitent une couche protectrice empêchant la déshydratation comme vu ci-dessus.

C’est également le cas face à des conditions extrêmes d’exposition : froid, vent et surtout le soleil qui nécessite l’application d’un véritable écran protecteur.

Blog

La peau s’habitue-t-elle aux cosmétiques ?

Ma crème ne me fait plus d’effet… Qui ne s’est jamais plaint dans le giron d’une vendeuse en parfumerie compatissante ? Et qui ne s’est jamais entendu répondre : «Ah oui, c’est normal, votre peau s’est habituée, il faut changer ma chère !»
Habituée ? Et si on en profitait pour tordre le cou à une idée reçue  ?

En savoir+

Blog

L’huile de chanvre: la fabuleuse!

Elle est tirée des graines de la plante éponyme : le chanvre, vous connaissez ? Son petit nom botanique va certainement vous parler : Cannabis Sativa. Eh oui, l’huile de chanvre est issue du cannabis. En savoir+