Cosmétiques conventionnels ou Bio ? Vous vous posez peut-être la question de ce qui est le mieux pour votre peau…  Santé, efficacité, plaisir ? PHI Essentiel vous invite à vous faire un avis (sans parti pris…enfin presque !)

D’une part : les cosmétiques conventionnels aux actifs sophistiqués et aux parfums enchanteurs… et synthétiques.

D’autre part : les cosmétiques biologiques composés d’ingrédients de grande qualité, naturels et biosourcés.

Cosmétiques Bio ou conventionnels: quelques points communs

Qu’ils soient Bio ou non, tous les produits cosmétiques doivent respecter la même réglementation (Règlement Cosmétique (CE) N°1223/2009 du 11 juillet 2013)
Ils sont composés le plus généralement d’un excipient dans lequel sont ajoutés différents actifs, adjuvants ou additifs.

Et de nombreuses différences…

L’excipient :
Il constitue la base du produit. Dans le cas d’une crème, c’est l’émulsion formée par le mélange Eau + huile, qui contribue au maintien du film hydrolipidique cutané.

Dans une crème conventionnelle, les corps gras les plus couramment utilisés sont les huiles minérales (dérivées du pétrole) et les huiles ou cires de silicones. Dotées d’un bilan écologique désastreux, elles n’apportent aucun élément nutritif à la peau et se contentent de s’y déposer sans interagir avec elle. Les fabricants y ajoutent parfois une (toute toute petite !) quantité variable d’huiles végétales, inversement proportionnelle à l’utilisation marketing qui en est faite pour vendre le produit. Ça, ça s’appelle le greenwashing !
L’eau est le plus souvent de l‘eau potable ou stérilisée, présente à plus de 70 % (voire 90 %) dans la majorité des crèmes de soin. Ce mélange huile + eau présente le seul avantage de former un film anti-déshydratation (et occlusif !) à la surface de la peau, sans autre bénéfice.

Dans une crème Bio, si le principe reste le même, les dérivés de pétrole et silicones sont strictement interdits. Ils sont remplacés par des huiles végétales (avocat, chanvre, argan, olive, bourrache…), des beurres végétaux (karité, cacao…) ou des macérats végétaux. Riches en vitamines et en acides gras essentiels, proches de la composition du sébum humain, ces huiles agissent en parfaite affinité avec la peau.
La phase aqueuse est le plus souvent composée d’eaux florales, hydrolats, infusions, eaux minérales.
L’émulsion ainsi formée est à elle seule une source active de bienfaits pour la peau qui jouit, en plus de la protection, des actions régénérantes, apaisantes, anti-âge…  des huiles végétales et des plantes choisies.

Les émulsifiants :
Ils permettent de stabiliser le mélange huile + eau décrit ci-dessus

Dans un soin conventionnel, ils sont la plupart du temps d’origine synthétique.  Souvent polluants, ils peuvent être irritants. Le PEG (polyéthylène glycol) et le PPG (polypropylène glycol) sont issus du traitement chimique d’un gaz hautement toxique. Ils sont soupçonnés de contenir des substances potentiellement cancérigènes.

Dans un soin Bio, dérivés de cires ou de sucres complexes végétaux, associés à des alcools et des acides gras, ils apportent en plus de leurs propriétés émulsifiantes, des bénéfices complémentaires intéressants en termes d’hydratation, protection, douceur de la peau, et ont le pouvoir de potentialiser les effets du produit.

S’ajoutent à cette « recette » de base, des agents actifs et pléthore d’additifs que nous vous proposons de retrouver dans la suite de cet article.